Moon Child (film japonais)

"Les enfants de la lune": film co-écrit par Gackt et réalisé par Takahisa Zeze avec Gackt, Hyde, Wang Lee Hom, Yamamoto Taro, Terajima Susumu, Zeny Kwok, Suzuki Anne, Kanata Hongo...

Synopsis: On est à Mallepa en 2014. Kei, un vampire, fait la connaissance d'un jeune orphelin: Sho. Souffrant de lisolement propre à ceux de sa race, Kei se prend d'affection pour cet enfant qui ne semble pas éprouver la moindre aversion à son égard. Ils deviennent vite inséparables. Des années plus tard, ils vivent en truant de bas étage, montant des coups avec leur ami Toshi... Un jour, il s'attaque à la mafia locale et rencontre Son, venu vanger le viol de sa soeur Yu-Che. Les quattres jeunes hommes se lient vite d'amitié et forment un temps avec la discrète Yu-Che, plus qu'une bande d'amie, une famille. Mais leur amitié insouciante s'effondre le jour où ils découvrent la vértable identité de Kei...

Mon avis: Un film émouvant qui évoque tour à tour l'amitié, la solitude, la trahison, l'amour, la perte des êtres chers... Moi qui ne suis pas fan de Gackt j'ai été assez étonné par la qualité de son interpretation de même que celle de Hyde. Chacun colle parfaitement à son personnage. Les autres acteurs sont également bon. Les scènes de fusillade trainent parfois un peu en longueur mais mis à part ce détail l'histoire est plutot bien menée... Je pensais que les Twilight et autres Vampire Dairy m'avaient vaccinée contre les histoires de vampire mais me voilà réconcilié grace à Kei. On est loin des sagas à l'eau de rose; ce film n'est pas sans me rappeler Entretient avec un vampire avec Brad Pitt et Tom Cruise avec cette répulsion des vampires pour leurs propres existence, morbide, leur solitude et la douloureuse lassitude d'une vie éternelle... Une réflexion sur la condition humaine qui me rapelle une phrase:

"Les dieux nous envie car nous sommes mortels. Tu ne sera plus jamais aussi belle qu'en cet instant..."

Joli non? Il parrait que c'est concept très japonais; la beauté de l'éphémère... Ainsi des poèmes écrits à la cours impériale de Kyoto sous les branches des cerisiers louent les fleurs sensibles, qui étaient vues comme une métaphore de la vie elle-même, lumineuse et belle, mais passagère et éphémère. C'est dans cet esprit qu'est née la tradition du Hanami: la contemplation des cerisiers en fleurs...